Jeudi 18 juillet, un peu avant 21h, Yaël Braun-Pivet a réussi à conserver sa position de présidente de l’Assemblée nationale après trois tours de scrutin. Cette reconduction a suscité l’opposition farouche de la gauche, qui reproche à Braun-Pivet d’avoir remporté la victoire par le biais de tactiques d’alliances avec la droite.
Le jeudi 18 juillet, l’Assemblée nationale est plus divisée que jamais. Yaël Braun-Pivet, fraîchement réélue, fait appel à l’unité. « Il est impératif que nous nous mettions d’accord, que nous collaborions et que nous soyons en mesure de trouver des consensus », déclare-t-elle. Cependant, tandis que la présidente de l’Assemblée nationale fait mention du vote conséquent des Français, Sophia Chikirou de La France insoumise l’interrompt. « Les Français n’ont pas voté pour vous », lui rétorque-t-elle.
André Chassaigne fustige une « négation de la démocratie »
Du côté de la gauche, la réélection est mal perçue. « Le vote en faveur de Yaël Braun-Pivet, une victoire qui sonne comme une défaite, est un terrible revers pour la démocratie de notre pays », s’insurge Mathilde Panot de La France insoumise. André Chassaigne, candidat du Nouveau Front populaire qui a perdu par une marge de 13 voix, a critiqué ce qu’il qualifie de « négation de la démocratie » et d' »alliance contre nature » entre Les Républicains et les partisans de Macron. La gauche, qui a du mal à désigner un candidat unique, redoute désormais que d’autres alliances cherchent à revendiquer la position de Premier ministre.
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