Alors qu’Emmanuel Macron essaie de surmonter la dissolution de l’Assemblée, certains membres du gouvernement qui ont démissionné sont actifs sur le terrain.
Tandis que la France porte toute son attention sur les Jeux olympiques de Paris, le Président de la République, Emmanuel Macron, ne fait pas exception. Il a multiplié ses apparitions auprès des sportifs ces derniers temps, probablement dans le but de faire oublier la dissolution. Mais qu’en est-il du gouvernement sortant qui est toujours en fonction ?
La présence dominante du Premier ministre
Arborant fièrement le drapeau tricolore sur sa joue, Gabriel Attal se fait remarquer en s’impliquant activement dans les événements sportifs aux côtés des athlètes. Que ce soit en natation ou en escrime, de nombreuses vidéos de lui sont partagées sur les réseaux sociaux, rappelant ainsi qu’il est toujours Premier ministre, même s’il a démissionné.
Gabriel Attal n’hésite pas à se mêler à la foule, échangeant avec les spectateurs au pied des gradins. « C’est essentiel de montrer qu’il y a toujours un Premier ministre en poste… Et un Premier ministre qui continue de rencontrer les Français », selon son entourage.
Certains en vacances… d’autres toujours sur le terrain
Les autres membres du gouvernement qui restent actifs sont ceux qui s’occupent de la gestion des Jeux olympiques, comme Gérald Darmanin à l’Intérieur ou Amélie Oudéa-Castéra aux Sports. C’est une manière de montrer que les affaires courantes sont gérées jusqu’à la nomination du prochain gouvernement, qui n’aura pas lieu avant la mi-août. Un rendez-vous présidentiel qui suscite des interrogations.
Même si les autres ministres ont la possibilité de prendre des congés, les directives sont précises : ils doivent choisir une destination qui n’entrave pas leurs responsabilités. Patrice Vergriete, ministre des Transports, en a fait l’expérience, étant sur le front après les actes de sabotage près des voies SNCF juste avant la cérémonie d’ouverture. D’autres, comme le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, choisissent de rester à Bercy pour préparer le budget à venir, une étape majeure pour le camp présidentiel.
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