Dimanche dernier, le dirigeant du Stade Brestois 29 a exprimé son espoir dans l’affaire Arkéa Park. L’autorisation pour la construction du nouveau stade pourrait être soumise au printemps. Néanmoins, le projet est toujours confronté à des oppositions, notamment de la part de Glen Dissaux, vice-président (EELV) de Brest Métropole, responsable du plan climat.
La réaction de Glen Dissaux face à l’annonce faite par Denis Le Saint concernant le dépôt prochain du permis de construction
Lorsque Denis Le Saint, le président du Stade Brestois, a déclaré que le dépôt du permis de construction pour le nouveau stade était imminent, Glen Dissaux, un membre de l’opposition, avait des réserves. Il a estimé que Le Saint était peut-être un peu trop pressé. Il a également exprimé ses doutes sur la répartition des coûts du projet, soulignant que la part des fonds publics pourrait être beaucoup plus élevée que prévu. Pour lui, le modèle de financement entièrement privé originellement annoncé n’est plus d’actualité, et la situation économique actuelle rend difficile pour les acteurs publics de financer ce type de projets.
Le coût potentiel pour la communauté de ce projet à 106,5 millions d’euros
Glen Dissaux a exprimé ses inquiétudes quant au montant que ce projet pourrait coûter à la communauté. Il craint que les collectivités locales soient sollicitées de manière excessive, alors que d’autres urgences existent sur le territoire. Il a souligné que la première subvention demandée pour le projet est de 10 millions d’euros, un montant équivalent au coût de la rénovation thermique de cinq écoles. Il a souligné que des priorités devaient être définies, car il ne s’agit là que du début du financement d’un projet qui coûtera beaucoup plus cher.
L’impression que l’on tente d’imposer l’idée que tout est déjà décidé avec le nom Arkéa Park
Glen Dissaux a également critiqué la stratégie de communication autour du nom du futur stade, Arkéa Park. Pour lui, cela donne l’impression que tout est déjà décidé et que l’on tente de forcer l’opinion publique. Il estime qu’un débat démocratique devrait avoir lieu sur le sujet et que le public devrait être consulté, notamment par le biais d’un référendum. Il a exprimé son mécontentement face à l’utilisation du nom Arkéa Park lors du match Brest-Montpellier, rappelant que le stade actuel est encore le stade municipal Francis Le Blé.
Le besoin d’un nouveau stade face au succès du club en Ligue 1
Glen Dissaux a contesté l’idée que le succès du Stade Brestois en Ligue 1 justifie la construction d’un nouveau stade. Au contraire, il pense que le club n’a pas besoin d’un nouvel outil de travail et que ses performances exceptionnelles sont dues à la qualité de son staff sportif. Il a également souligné l’importance de l’identité du club, qui est liée au stade Francis Le Blé situé au centre-ville.
Le choix du site du Froutven et son impact environnemental
Glen Dissaux a évoqué l’impact environnemental du site du Froutven, une zone naturelle destinée à l’agriculture. Il a souligné la nécessité de mener des études approfondies pour éviter d’avoir un impact négatif sur l’environnement. Il a également soulevé des préoccupations concernant la mobilité, notant que le stade actuel, situé en centre-ville, favorise l’utilisation des transports en commun, contrairement à la zone du Froutven, qui est plus orientée vers l’usage de la voiture.
« Le calendrier semble un peu ambitieux »
Face au calendrier annoncé par Denis Le Saint, qui prévoit le début des travaux en 2024 et une livraison en 2027, Glen Dissaux estime que le calendrier peut paraître un peu ambitieux. Il souligne que tout projet d’urbanisme est susceptible de faire l’objet de recours et que la question du financement du projet doit être clarifiée.
En conclusion, Glen Dissaux souligne l’importance de la transparence dans la gestion du projet et appelle à une réflexion sur l’utilisation de l’argent public. Pour lui, il est essentiel de déterminer si ce projet est véritablement dans l’intérêt général et répond à un besoin réel du territoire.
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