Françoise Hardy n’est pas seulement appréciée dans son pays d’origine, elle est également célébrée en Angleterre, pays phare de la musique pop, qui la considère comme un symbole pour ses mélodies, son raffinement et sa mélancolie distinguée.
Une collaboration avec l’exposition « C’est une chanson qui nous ressemble – Succès mondiaux des musiques populaires francophones »
En collaboration avec l’exposition « C’est une chanson qui nous ressemble – Succès mondiaux des musiques populaires francophones » organisée à la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts, ces chroniques détaillent les différentes histoires mises en avant lors de cette manifestation.
Il est regrettable que l’on ne puisse pas partager une image à la radio. Imaginez Françoise Hardy, avec son sourire paisible et ce petit air malicieux qu’elle avait dans le regard dans ces années-là. Nous sommes en juillet 1965, elle a 21 ans. A ses côtés, Mick Jagger. C’est l’année de « Satisfaction », l’année de « Get off my cloud », l’année de l’expansion américaine.
Mais il y a quelque chose de différent chez le leader des Rolling Stones. Une certaine retenue, voire une déférence, plutôt que de la timidité. C’est intéressant. Françoise Hardy est sur un pied d’égalité avec Mick Jagger. Deux icônes de la pop mondiale, mais elle a en elle quelque chose de mystérieux, d’élégant, de secret, qui fait que lui ne joue pas les séducteurs, ne déploie pas son charme de sex-symbol. C’est sûr, il y a eu tout ça.
« Tous les garçons et les filles », le titre de Françoise Hardy qui la fait connaître au public français en 1962, ses versions en anglais et en italien en 1963, en allemand en 1965. Et cette même année, un album enregistré à Londres avec notamment « Tout ce qu’on dit », titre que la télévision française met en avant lors d’une émission de Noël tournée à Londres, avec Françoise Hardy interprétant en playback sur un quai de la Tamise, le Tower Bridge en arrière-plan.
Dans cet épisode de « C’est une chanson qui nous ressemble », vous écouterez des extraits de :
Françoise Hardy, « Tout ce qu’on dit », 1965
Françoise Hardy, « Tous les garçons et les filles », 1962
Françoise Hardy, « Find Me a Boy », 1963
Françoise Hardy, « Quelli della mia eta », 1963
Françoise Hardy, « Peter und Lou », 1965
Françoise Hardy, « Tout ce qu’on dit », 1965
Françoise Hardy, « All Over the World », 1965
Françoise Hardy, « The Boy From Ipanema » (diffusé sur la télévision américaine NBC), 1962
Françoise Hardy, « Tout ce qu’on dit », 1965
Vous pouvez également approfondir cette chronique avec le livre « C’est une chanson qui nous ressemble » disponible aux éditions du Patrimoine.
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