L’Établissement Public Foncier des Hauts-de-France soutient fermement que les terres en friche représentent une chance unique de reconstruire et de redéfinir nos villes. Selon cette institution, ces espaces, bien que souvent négligés, ont le potentiel de devenir de véritables pôles d’innovation et de renouveau urbain.
Qu’est-ce qui lie le CHU d’Amiens Nord, une ferme du Grand Roye, une auberge à Gamaches et le site désaffecté Harondel à Berteaucourt-les-Dames dans la Somme ?
Tous ces lieux sont sous la responsabilité de l’Établissement Public Foncier des Hauts-de-France. Cette organisation est chargée d’acheter, de remettre en état et de transférer à une collectivité locale ou à un aménageur, des terrains prêts à être exploités. Noémie Condomines, responsable du développement territorial à l’EPF, explique le fonctionnement de l’organisme.
Le rôle crucial de l’EPF dans la crise environnementale et la stagnation du secteur de la construction
Le travail de l’EPF est devenu de plus en plus significatif en raison de la crise écologique actuelle et de la stagnation de l’industrie de la construction. « On a l’habitude de dire à l’EPF que nous pratiquons le Zéro Artificialisation Nette depuis 30 ans, c’est-à-dire depuis notre fondation », affirme Noémie Condomines. « Nous avons remarqué que de plus en plus de communes ou de collectivités sont obligées de respecter ce nouveau cadre et viennent nous consulter pour minimiser l’utilisation de leur territoire », ajoute-t-elle.
Dans un premier temps, les friches, en particulier industrielles, étaient considérées comme des contraintes, voire des obstacles. Aujourd’hui, elles sont perçues comme des « opportunités pour reconstruire la ville sur la ville », selon Noémie Condomines.
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