Le chef d’État français s’apprête à se déplacer en Nouvelle-Calédonie dans l’espoir de calmer les conflits existants, sa décision a provoqué des remous parmi les rangs de l’opposition lors de la réunion à l’Assemblée nationale, qui a eu lieu mardi 21 mai.
Lorsque l’information concernant la visite prochaine du chef de l’État en Nouvelle-Calédonie a été révélée, une vague de réactions s’est rapidement propagée au sein de l’Assemblée nationale, mardi 21 mai. Gabriel Attal, le Premier ministre, a justifié ce voyage en expliquant qu’il visait à renouer le dialogue. Il a déclaré : « Il dialoguera avec toutes les forces en présence en Nouvelle-Calédonie. (…) Le but est de leur apporter notre soutien et de commencer dès maintenant à planifier la reconstruction. »
Un hommage rendu aux victimes
Du côté de l’opposition, ce voyage a été critiqué. Danièle Obono, députée insoumise, qui depuis quelques jours accuse le gouvernement d’adopter une attitude coloniale envers la Nouvelle-Calédonie, a réitéré sa demande de retrait de la réforme constitutionnelle. Lors de la séance de questions au gouvernement, un moment de silence d’une minute a été observé en mémoire des six personnes qui ont perdu la vie lors des émeutes.
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