Cependant, l’ex-responsable du Ministère de l’Environnement applaudit « l’application de l’article 6 des Accords de Paris concernant les crédits carbone ».

Un accord insatisfaisant, selon Corinne Lepage

L’ex-ministre de l’Environnement, Corinne Lepage, a exprimé son insatisfaction vis-à-vis de l’accord sur le financement climatique qui a été finalisé à Bakou, en Azerbaïdjan, lors de la COP29. Selon elle, l’accord n’est pas satisfaisant. C’est ce qu’elle a déclaré sur France Matin, le dimanche 24 novembre. L’accord propose de fournir chaque année 300 milliards de dollars aux pays en voie de développement, un chiffre bien en deçà de leurs attentes. La désillusion de Corinne Lepage est clairement exprimée dans sa question rhétorique : « Qui aurait pu imaginer que la COP organisée à Bakou allait bouleverser la situation climatique ? ».

Une lueur d’espoir malgré tout

Toutefois, Corinne Lepage a relevé un aspect positif de l’accord, qui pourrait se révéler bénéfique pour les pays du Sud. Il s’agit de l’application de l’article 6 des Accords de Paris concernant les crédits carbone. Selon elle, cette disposition pourrait générer d’importantes ressources financières pour les pays du Sud, à condition que la création et l’utilisation de ces crédits carbone soient strictement contrôlées. Il est impératif que ces crédits carbone ne soient pas utilisés pour contourner la réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’ex-ministre insiste sur le fait que ces compensations ne doivent être envisagées qu’après que les efforts de réduction des émissions aient été effectués.