Serge Bousquet-Cassagne, une personnalité emblématique du syndicat, a affirmé devant les médias que le président de la République a saisi « notre communication implicite : ‘Laissez-nous en paix et permettez-nous d’exercer notre travail' ».
La perception du président Macron par la Coordination rurale
La Coordination rurale, le deuxième plus grand syndicat agricole, a déclaré que le président Emmanuel Macron a pris conscience de la crise. Ils ont affirmé qu’ils ont été entendus, en particulier en ce qui concerne leurs demandes urgentes de trésorerie et leur souhait d’alléger les procédures administratives, après une rencontre à l’Elysée le mercredi 14 février. Le président de la chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne et membre influent du syndicat, Serge Bousquet-Cassagne, a déclaré aux médias que le chef de l’Etat a compris leur message implicite: « Laissez-nous tranquilles et laissez-nous faire notre travail ».
Les principales demandes de la Coordination rurale
Karine Duc, qui co-préside la Coordination rurale (CR) dans le Lot-et-Garonne, a mis en évidence « quatre aspects clés » parmi les demandes adressées au président. Ceux-ci comprennent des « actions urgentes pour augmenter la trésorerie », « la simplification à tous les niveaux » et l’assouplissement des restrictions de production, en particulier celles liées à l’environnement. Ils ont également exigé l’application de « clauses miroir », qui garantissent que les normes sont les mêmes pour les produits importés, et ont demandé un effort considérable pour faciliter « la transmission » des fermes.
La réaction de la Coordination rurale aux régulations et à la bureaucratie
Serge Bousquet-Cassagne, parlant de la multiplication des régulations et de la bureaucratie, a estimé que le président Macron a parfaitement saisi leur position. Il a déclaré : « C’est son administration qui est défaillante, qui applique les lois de manière excessive. C’est à lui de rectifier le tir. Parfois, il promulgue des lois qui ne sont pas ou peu mises en œuvre sur le terrain ». Il a cité comme exemple le développement de l’agrivoltaïsme qui, selon lui, est « entravé » par l’administration régionale.
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