Le 5 janvier, une issue d’un aéronef Boeing 737 MAX 9 s’est décrochée durant le vol en route vers la Californie (USA). Un mois après cet événement, le constat des contrôleurs est édifiant : quatre boulons n’ont pas été réinsérés sur l’engin lors d’une maintenance avant son départ de l’atelier.
La cause de l’incident sur le Boeing 737 MAX 9
Le 5 janvier dernier, une porte du Boeing 737 MAX 9 s’est détachée en plein vol alors que l’appareil se dirigeait vers la Californie aux États-Unis. L’enquête préliminaire de la sécurité aérienne américaine a révélé que l’incident était dû à l’absence de quatre boulons qui auraient dû être installés lors d’une réparation précédente. La porte qui s’est détachée était destinée à bloquer une issue et n’était pas censée être ouverte. Il semble donc que ces quatre boulons n’aient pas été replacés sur l’appareil avant qu’il ne quitte l’usine.
Investigation en cours
Cet oubli est inadmissible selon la responsable de l’enquête. Jennifer Homendy, la directrice du National Transportation Safety Board, a déclaré : « Il y a un dysfonctionnement dans le processus de contrôle. Nous menons actuellement une enquête non seulement sur Boeing, mais également sur l’implication de l’aviation civile dans cette affaire. » Suite à cet incident, une vingtaine d’inspecteurs a été dépêchée à l’usine Boeing pour examiner les conditions de montage des avions 737 MAX 9. Une vérification de l’ensemble du processus de fabrication est aussi en cours.
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