L’heure des Jeux se rapproche, et nous continuons notre série d’articles en rapport avec cette manifestation. Aujourd’hui, le célèbre cuisinier Thierry Marx parle de comment les groupes d’athlètes se rassemblent fréquemment, suite aux épreuves, pour des festivités heureuses.
Au seuil des Jeux Olympiques de Paris 2024 que nous ne pouvons plus attendre, tout comme les athlètes qui y participeront, nous avons eu une discussion intéressante avec Thierry Marx sur la gastronomie grecque, celle de nos régions qui ont accueilli la flamme olympique, sur la manière dont les athlètes se sont alimentés pour se préparer et comment ils peuvent se rétablir après les compétitions grâce à une alimentation appropriée.
Pour mettre un point final à cette série, parlons de l’événement social qui conclut généralement une aventure extraordinaire comme celle-ci. « Le banquet est avant tout un symbole de cohésion sociale, déclare Thierry Marx. Il a toujours eu ce pouvoir d’unir les gens, assis à la même table, pour discuter sans conflit. En France, nous avons connu cela avec le banquet républicain qui structurait la société. Il donnait l’occasion à ceux qui n’avaient généralement pas voix au chapitre de venir échanger avec leur maire ou leur député. »
Des occasions d’échange et de réconciliation
Les banquets sont devenus chose du passé, et c’est dommage. Notre chef étoilé aimerait aujourd’hui mettre en place une table de banquet nomade, qui se déplacerait à divers endroits du globe, dans le but de rassembler malgré les différences. De plus, le banquet final dans les aventures d’Astérix et Obélix rappelle que cette tradition française est lointaine.
« Les métiers liés à l’alimentation – ou la bouffe, pour utiliser un terme plus familier – sont communautaires, complète Thierry Marx. Les Bretons, les Aveyronnais, les cafés kabyles à Paris, sont des exemples de communautés qui se réunissent et invitent à leur table des personnes qui ne les connaissent pas nécessairement. C’est lors de ces repas que l’on se découvre mutuellement. Ce sont des moments d’échanges et de réconciliation où l’on peut s’écouter. Sans oublier l’aspect festif : les sportifs sont habitués au banquet post-match, ce qui est une bonne chose. »
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