L’installation fait partie des cinquante lieux de production qui rejettent le plus de gaz à effet de serre sur le territoire français.

Bruno Le Maire annonce un investissement massif d’ArcelorMittal pour la décarbonation

Le 14 janvier dernier, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, a révélé que la société de sidérurgie ArcelorMittal compte investir 1,8 milliard d’euros pour la décarbonation de son site de production d’acier à Dunkerque, dans le Nord. Le ministre a affirmé que cela devrait entraîner une réduction d’environ 6% des émissions de CO2 de l’industrie française. Il est important de noter que cette usine est l’un des cinquante sites industriels les plus polluants de France en termes d’émissions de gaz à effet de serre. Le gouvernement français participera à cet effort en apportant une aide pouvant atteindre 850 millions d’euros, une somme qui sera ajustée en fonction des investissements réellement effectués. Cette aide a été approuvée par l’Union européenne.

Emmanuel Macron salue un accord historique

Le président Emmanuel Macron a qualifié cet accord de « historique », rendu possible grâce au plan France 2030, axé sur l’innovation. Il a déclaré que cet accord pourrait à terme supprimer plus de 1% de nos émissions de CO2. Les fonds dégagés par l’entreprise et le gouvernement serviront à construire deux fours électriques et une unité de réduction directe du fer, une étape clé dans la production d’acier décarboné.

Ces nouvelles installations, qui fonctionneront à l’électricité, au gaz et éventuellement à l’hydrogène, remplaceront les fours à charbon actuels. Cela devrait permettre de diminuer les émissions de CO2 du site de 4,4 millions de tonnes par an. ArcelorMittal n’a pas encore donné son accord final pour ces investissements, mais l’entreprise est en train de mener les études finales, selon Bercy. Les nouveaux fours et l’unité de réduction directe du fer devraient être opérationnels d’ici 2027.

Le réchauffement climatique : une préoccupation majeure

Depuis le 19ème siècle, la température moyenne de la Terre a augmenté de 1,1°C. Il est certain que cette hausse est due à l’activité humaine, qui consomme des énergies fossiles comme le charbon, le pétrole et le gaz. Ce réchauffement sans précédent, qui progresse à une vitesse alarmante, met en péril l’avenir de nos sociétés et la biodiversité. Toutefois, des solutions existent, comme les énergies renouvelables, la sobriété énergétique et la réduction de la consommation de viande. Il est crucial de se pencher sur la crise climatique et de chercher des solutions pour y faire face.