Le représentant parlementaire de l’Essonne admet « un différend » avec La France insoumise, mais décrie une « supercherie flagrante ».
La politique de bas étage dénoncée
Mercredi 17 avril, sur les ondes de France Matin, Jérôme Guedj, député PS de l’Essonne, critique vivement ce qu’il qualifie de « politique de bas étage ». Des membres du parti des Insoumis l’ont nommément désigné comme étant la cause de l’annulation d’une conférence sur la Palestine. Cette conférence, qui devait se tenir à l’université de Lille, devait voir la participation de Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan. Jérôme Guedj se défend en affirmant qu’il n’a jamais demandé une telle annulation. Il estime que les accusations portées à son encontre sont particulièrement virulentes, faisant référence à des messages postés sur un certain réseau social.
La liberté académique, un combat constant
Jérôme Guedj réaffirme son attachement à la liberté académique et à la liberté d’expression. « Je suis toujours Charlie, même lorsque je suis en désaccord avec certaines personnes », déclare-t-il. Il explique qu’il a soulevé un point de désaccord concernant un logo présent en bas à droite de l’affiche de la conférence. Ce logo affiche le texte « Palestine libre » sur une carte représentant l’ensemble de la région, y compris l’État d’Israël. « Je suis un fervent défenseur de la solution à deux États, c’est une constante depuis des années. Une des candidates sur la liste de Manon Aubry n’a pas toujours eu cette position », souligne le député, qui est également vice-président du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée Nationale.
Accusations d’instrumentalisation
« Je suis ouvert au débat, mais prétendre, comme ils l’ont fait dans leur communiqué, que c’est sous ma pression que la conférence a été annulée… On voit bien qu’il s’agit d’une manipulation grossière », ajoute Jérôme Guedj. « Ils sont forcés de se distinguer, et je trouve que c’est une forme d’instrumentalisation et aussi d’importation de ce conflit. Si on a une responsabilité en tant que politicien, c’est d’éviter l’importation de ce conflit. Il faut éviter de le réduire à l’essentiel, éviter d’en faire un sujet de division dans le débat politique national à ce point ».
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