Au mois de janvier, Jérôme Bayle a pris la tête du groupe d’agriculteurs en pleine tourmente. Plusieurs mois après, le journal télévisé de 20 heures est allé à sa rencontre, alors qu’il dirige toujours son exploitation agricole, pour discuter des changements survenus.
« A partir de 2024, les agriculteurs ne se laisseront plus écraser ou ignorer », affirme Jérôme Bayle. Se levant bien avant le lever du soleil, il a fait entendre sa voix sur l’A64, entre Toulouse et Bayonne. Émergeant comme le porte-parole de plusieurs agriculteurs sans visage, Jérôme Bayle a mené une bataille de dix jours dans une région où le revenu moyen des agriculteurs est parmi les plus bas de France. Le mouvement a pris de l’ampleur à travers le pays, obligeant le Premier ministre à quitter Matignon. Les agriculteurs demandent trois mesures, dont la mise en place d’une réserve d’eau dans une région asséchée par la sécheresse.
La fureur reste palpable
La fureur prend de l’ampleur. « J’ai reçu des appels d’agriculteurs allemands, italiens, suisses, néerlandais. Si l’Europe ne réagit pas rapidement, nous pourrions faire face à un blocage à l’échelle européenne », prévient Jérôme Bayle. Malgré la nomination de Michel Barnier, des attentes demeurent. L’année dernière, Jérôme Bayle a gagné un revenu mensuel moyen de 1100 euros. Son association est tout ce qu’il possède. Son prochain défi : l’harmonisation des prix des normes à travers l’Europe.
Lors du salon national de Saint-Gaudens (Haute-Garonne), il a l’opportunité d’exprimer le désespoir des agriculteurs du pays, et de faire taire les accusations de complicité avec le gouvernement précédent. Une pause avant de retourner à la réalité quotidienne, avec la volonté de transmettre en tête.
Vous pouvez trouver le reportage complet dans la vidéo ci-dessus
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