Plusieurs édiles expriment leur mécontentement face à la demande du gouvernement de contribuer à la diminution du déficit public. Murielle Fabre, qui est à la tête de la mairie de Lamperheim dans le Bas-Rhin, est l’invitée de l’émission matinale.
L’indignation des édiles ne s’estompe pas
L’agacement des maires ne cesse de croître face à l’importance des coupes budgétaires imposées aux collectivités en 2025 afin d’alléger le déficit public. Le plan du gouvernement est de réduire de 5 milliards d’euros le budget des collectivités locales, soit 12,5% de l’effort total de réduction des dépenses, évalué à 40 milliards d’euros.
« C’est un montant considérable. Nous avons la responsabilité de mettre en place un service public local pour répondre aux attentes de nos citoyens. Cela devient un défi majeur. Les communes n’ont plus de marge de manœuvre fiscale. Il est évident que nous continuons à être prélevés », regrette Murielle Fabre, maire de Lamperheim (Bas-Rhin).
« Des ressources de plus en plus limitées pour agir »
« Nous réclamons une autonomie financière pour respecter ce qui est défini par la constitution : la libre gestion des collectivités. On ne peut pas continuer à nous exiger de mettre en place des services publics au quotidien. En échange, on nous donne de moins en moins de ressources pour agir. Nous ne voulons pas le retour de la taxe d’habitation. Face à un déficit public important, il est compliqué de vouloir instaurer de nouveaux impôts », complète l’édile.
Pour avoir une idée plus précise de ses propos, il est possible de visionner l’interview complète dans la vidéo suivante.
0 commentaires