Les crues et les éboulements ont été déclenchés par d’intenses précipitations qui affectent la nation asiatique depuis le vendredi dernier.
Le Népal est actuellement en proie à des inondations et des glissements de terrain suite à de fortes précipitations. Le dernier bilan, annoncé par les forces de l’ordre le dimanche 29 septembre, fait état d’au moins 170 morts et 42 disparus.
Depuis vendredi, les régions centrales et orientales de cette nation himalayenne sont submergées par les eaux. Des crues imprévues ont frappé plusieurs rivières, causant des dommages importants et de nombreux décès.
La capitale, Katmandou, située dans la vallée du même nom, est particulièrement affectée. Elle a reçu 240 millimètres de pluie en 24 heures, entre vendredi et samedi matin, rapporte l’agence météorologique du Népal, citée par le quotidien Kathmandu Post. Il s’agit des précipitations les plus conséquentes enregistrées dans la capitale népalaise depuis au moins 1970, selon la même source.
Plus de 3 000 personnes sauvées
En réaction aux pluies massives, débutées le vendredi, les autorités avaient alerté sur le risque de crues subites de plusieurs rivières. Les rivières de Katmandou ont débordé, inondant les habitations et les véhicules situés près des rives. Par ailleurs, des glissements de terrains ont obstrué plusieurs routes principales, laissant des centaines de personnes en détresse.
À travers le pays, près de 3 000 personnes ont été sauvées par les services de secours depuis vendredi. Les vols domestiques ont recommencé dimanche matin, à destination et en partance de Katmandou, après avoir été totalement suspendus vendredi soir à cause des conditions météorologiques. Plus de 150 vols avaient été annulés.
Chaque année, de juin à septembre, les moussons causent des pertes humaines et des dégâts matériels au Népal et dans toute l’Asie du Sud. Cependant, le nombre de glissements de terrain et d’inondations mortelles a grimpé ces dernières années. Les spécialistes affirment que le changement climatique a renforcé leur fréquence et leur intensité.
Depuis le XIXe siècle, la température moyenne de la Terre s’est accrue de 1,1°C. Les chercheurs ont déterminé avec certitude que cette élévation est liée aux activités humaines, consommatrices d’énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz). Ce réchauffement, sans précédent par sa vitesse, met en péril l’avenir de nos sociétés et la biodiversité. Cependant, des solutions – énergies renouvelables, sobriété, réduction de la consommation de viande – sont envisageables.
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