Le créateur de l’organisation non gouvernementale a été arrêté « en se basant sur l’alerte rouge d’Interpol, qui a été instaurée en 2012 à la suite de l’ordre d’arrestation émis par le Japon ».
Paul Watson, le capitaine, arrêté par le Danemark au Groenland
Dimanche 21 juillet, Paul Watson, le capitaine, a été arrêté par les autorités danoises au Groenland, comme l’a annoncé la branche française de Sea Shepherd, association de protection des océans et de la vie marine. Selon la déclaration de cette organisation, le fondateur de l’ONG a été arrêté pour avoir navigué en 2023 dans les eaux des îles Féroé dans le cadre de l’opération « Bloody Fjords » (Fjords sanglants).
Selon Sea Shepherd, cette arrestation a eu lieu sur la base d’un avis rouge d’Interpol, qui avait été mis en place en 2012 à la suite d’un mandat d’arrêt émis par le Japon.
Critique du système par l’organisation
Sea Shepherd critique l’utilisation de ce système, l’accusant d’être détourné à des fins politiques. L’organisation a mentionné la tromperie du système de l’avis rouge d’Interpol: après avoir été publié en ligne pendant des années, l’avis avait récemment disparu du site web d’Interpol, faisant croire à Paul Watson et ses avocats qu’il était libre de ses mouvements.
Protection des baleines et arrestation
Paul Watson a été arrêté pour avoir sauvé plus de 5000 baleines dans le sanctuaire baleinier de l’Antarctique. Comme la Norvège et l’Islande, le Japon continue de pratiquer la chasse commerciale à la baleine, malgré les critiques des défenseurs de l’environnement et des droits des animaux. Sea Shepherd rappelle que Paul Watson a mené plus d’une décennie de lutte contre cette chasse à la baleine.
Le Danemark et la chasse à la baleine
En procédant à l’arrestation, le Danemark, qui soutient par ailleurs les massacres illégaux de dauphins aux îles Féroé, se trouve à jouer le jeu du Japon, qui a été condamné par la Cour internationale de justice pour chasse illégale à la baleine dans le sanctuaire de l’Antarctique, selon Sea Shepherd. L’ONG indique que Paul Watson, âgé de 73 ans, risque l’extradition vers le Japon, où il pourrait finir ses jours. « Nous nous battrons jusqu’au bout pour empêcher ça », conclut l’organisation.
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