Les services de renseignements territoriaux s’inquiètent de possibles perturbations de la paix sociale, d’actes de violences dans les zones urbaines ou de confrontations entre activistes dans diverses municipalités. Voilà ce qu’il est important de garder en tête.
Le déploiement des forces de l’ordre pour le second tour des élections législatives
Le dimanche 7 juillet, jour du second tour des élections législatives, la France a vu un déploiement massif de forces de police et de gendarmerie. Selon le ministère de l’Intérieur, environ 30 000 policiers et gendarmes ont été mobilisés, dont 5 000 dans la capitale et ses environs.
La peur d’éventuels troubles à l’ordre public tels que des violences urbaines ou des confrontations entre militants a conduit à cette forte présence des forces de l’ordre. Les villes de Nantes, Angers, Lyon, Rennes, Toulouse, Paris et Bordeaux étaient particulièrement surveillées.
La situation à Paris et en banlieue parisienne
La préfecture de police de Paris a pris des mesures préventives en interdisant une manifestation organisée par le groupe Action anti-fasciste Paris-Banlieue devant l’Assemblée nationale le dimanche soir. Ce groupe est connu pour ses actions violentes et agressives, comme le précise l’arrêté publié jeudi.
De plus, les commerçants situés sur l’axe Bastille-République ont reçu des consignes de sécurité en cas de mouvement de foule. Par exemple, une propriétaire de boutique de chaussures, Laurine, a confié que la police lui avait conseillé de fermer son magasin si la situation devenait dangereuse. Des protections ont également été installées sur les vitrines de certains magasins dans les zones de Châtelet-les-Halles, rue de Rivoli, Opéra et les Champs-Elysées à Paris.
La gestion à Bordeaux
À Bordeaux, toute manifestation revendicative non déclarée dans le centre-ville a été interdite à partir de 18 heures le dimanche jusqu’à lundi 6 heures par le préfet de Gironde. L’achat, la vente, le port et l’utilisation de feux d’artifice ou d’articles pyrotechniques n’étaient pas autorisés. De plus, les forces de l’ordre avaient la possibilité d’utiliser des drones équipés de caméras.
Ces mesures ont été prises suite aux débordements qui ont eu lieu dans le centre-ville de Bordeaux après les résultats du premier tour des législatives le 30 juin dernier, comme l’indique l’arrêté préfectoral publié vendredi.
La situation à Toulouse
À Toulouse, le préfet de la Haute-Garonne a interdit toute manifestation non déclarée dans l’hyper centre-ville dès 18 heures le dimanche soir, dans le contexte du second tour des élections législatives. Des débordements similaires à ceux qui ont eu lieu lors des élections européennes du 9 juin dernier étaient craints.
Cette interdiction concernait notamment les boulevards de Strasbourg et d’Arcole, les allées François Verdier et Charles de Fitte, ainsi que les ponts Saint-Michel et des Catalans. De plus, l’utilisation de drones par les forces de l’ordre était autorisée sur certains boulevards, avenues et autoroutes.
Les mesures prises à Marseille
À Marseille, un dispositif de sécurité renforcé a été mis en place dans le centre-ville et autour du Vieux-Port. Une manifestation était prévue à 21h30 sur le Vieux-Port.
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